La souveraineté nationale est indivisible
- votrefrancequebec
- 5 juin
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Dernière mise à jour : 13 juin
Lettre de Juin 2025 aux Français du Québec

“On est souverain ou on ne l’est pas. On ne l’est jamais à moitié“
Philippe Seguin
Cher et chère compatriote établi au Québec,
Il y a juste 20 ans, les Français lors du référendum du 29 mai 2005 rejetaient par 55% la constitution européenne.
Elle sera tout de même ratifiée à leur insu le 13 décembre 2007 par le traité de Lisbonne à la faveur d'une “crise” financière. Depuis, la France pour faire face aux exigences de la commission européenne abandonne petit à petit ses attributs de souveraineté, la rendant vulnérable et affaiblie, à l'image du Lion amoureux de la fable de La Fontaine”
S’opposer au démantèlement de la souveraineté nationale, est-ce un repli sur soi irresponsable, un réflexe passéiste, voire raciste ?
Ou bien est-ce un désir légitime de vouloir rester maître de son destin, de défendre les intérêts de son pays afin de rester crédible dans les relations internationales ?
Dans le monde incertain qui s'installe, rien n’est pire que de s’en remettre à d’autres pour décider de son destin.
Une instance supérieure qui décide de votre vie, sans vous, vous ne l'accepteriez pas dans votre vie personnelle.
Pourquoi l’accepter quand il s’agit de l’avenir collectif ?
1. Non, l’UE n'est pas démocratique
Depuis 1979, ce n’est plus le parlement européen qui propose ou rédige les lois mais la commission européenne. Le rôle du parlement se limitant à les entériner.
Seule la commission, nommée, non-élue, sans imputabilité ni légitimité populaire le peut. Le demos n’est plus ; seul le kratos de la technostructure mettant en avant son agenda mondialiste règne.
La dérive programmée des institutions supranationales, normalement au service des peuples, a comme résultat et objectif d'affaiblir les états pour justifier leur raison d'être et s’affranchir du jugement populaireCes derniers mois, elle a annulé des élections (Roumanie) car les résultats ne satisfaisaient pas la commission (elle même non élue). Depuis ses débuts, l’UE fait revoter les peuples jusqu'à ce que le résultat lui convienne ou bien les contourne comme en 2005.
La démocratie exige aussi qu’un gouvernement élu puisse mener la politique pour laquelle il a été élu. Ce n’est plus possible dans l'Union Européenne ; il n’y a plus de primauté des lois nationales sur les lois européennes. Les multiples mécanismes administratifs et judiciaires s'assurent que les États ne puissent pas s’écarter des politiques décidées par la commission. Les députés, sénateurs ou présidents que nous élisons en France ne sont plus que des techniciens chargés de mettre en œuvre ce qui est décidé par les commissaires européens. Qui voudra, saura et pourra revenir à un Europe démocratique respectueuse des peuples ?
2. La France ne décide plus de l'essentiel
Monnaie, énergie, politique industrielle, commerce international, droit, immigration, agriculture et bientôt diplomatie et défense etc… Dans tous ces domaines, la France n’est plus autonome dans ses décisions et dépend de négociations avec 27 autres pays aux intérêts divergents. Par exemple, quand bien même ses dirigeants le voudraient, elle ne peut rien contre la ratification du traité de libre échange avec le Mercosur qui pénalise et détruit davantage l'agriculture française, Idem pour l’établissement des prix de l'électricité et des décisions de la plupart des secteurs structurants

Ces commissaires dictent leur politique aux gouvernements élus et décident de votre futur. Connaissez-vous leurs noms ?
3. L’Union ne respecte ni l'esprit, ni la lettre de l’État de droit.
La commission européenne accumule les traités (déjà contestables en soi) contraires aux intérêts nationaux et met à profit chaque crise réelle, supposée ou créée de tout pièce (covid, Ukraine, financière, “climatique”, etc…) pour violer les traités et s'approprier toujours plus les compétences des pays membres. Elle a raison ; les États et les peuples la laissent faire, avec la complicité ou la complaisance des gouvernements, associations et militants qui utilisent les institutions de l’UE pour passer outre les aspirations des peuples et avancer leurs agendas idéologiques. Les Nations sont devenues Provinces, chargées de gérer le quotidien sans enjeux.
4. La souveraineté européenne n’existe pas car il n’y a pas de peuple européen.
Les cultures, les intérêts, les forces et faiblesses, les ressorts anthropologiques, les économies, les normes sociales, bref les gens et les peuples, sont divers, différents, et ne veulent pas être mélangés, niés ou changés par une technocratie.
Cela ne veut pas dire qu’il faut vivre isolé, mais seulement agir selon ses intérêts bien compris et établir avec les autres pays des coopérations par projets sans violence ni mépris institutionnels.
Comme tous les autres pays du monde…
Seules les supposées élites françaises ont la naïveté de (faire) croire à la fable de l'UE.Les Allemands - eux - défendront toujours sans complexe leurs industries et leurs intérêts.
Ils n’ont cure des intérêts français, et ils ont bien raison.
5. L’Union Européenne est l'écosystème le plus propice à la corruption systémique de masse.
La concentration des décisions, la non-responsabilisation des décideurs, l’opacité et la complexité des institutions européennes en font le lieu où les 50000 lobbyistes (industriels, militants, idéologues …) sont comme des poissons dans l’eau. Même les médias les plus européistes le reconnaissent. Fort de leur rapport de force, ils écrivent souvent à la place des 720 députés européens les amendements aux projets de lois soumis par la commission. Madame Van de Leyen, elle-même, la présidente de la commission est régulièrement mise en cause, notamment durant la “crise” du Covid.
6. Union Européenne est un vecteur actif de l’entrisme des Frères Musulmans.
Pendant que des pays souverains de confession musulmane interdisent les Frères Musulmans (Jordanie, Egypte, Emirats etc), l’UE, elle, finance des projets, élus, campagnes d'opinion et associations dans le but de promouvoir et-ou de banaliser l’islamisation des institutions et de l’espace public .
Alliés objectifs, la commission et les Frères Musulmans, affaiblissent les nations d’europe et portent préjudice à leur identité.
Est-ce par calcul, par intention, par ignorance ou par naïveté que l’UE finance ceux qui haïssent le plus la civilisation occidentale ?
Ce chercheur nous l’explique, et pour ceux qui doutent encore de cette menace existentielle, lire le rapport officiel de la République sur le danger des Frères Musulmans pour sortir du dénis.
7. Le bilan économique de 40 ans d’Union Européenne et d’Euro est catastrophique
Catastrophique pour la France, les Français et pour l’Europe. Alors que la promesse de l’UE était de s’unir pour être plus fort et apporter la paix, l’UE a organisé une guerre économique de tous contre tous à l'intérieur même de l'Europe.
Le dogme de la concurrence intérieure a détruit les efforts de construction de grands groupes européens pouvant devenir mondiaux, détruit les systèmes sociaux, réduit les individus à des ressources interchangeables et ruiné l'industrie, notamment, par une obsession climatique suspecte et une volonté depuis 30 ans de soutenir des guerres aux frontières de cette Europe, Bosnie, Kosovo, Ukraine.Même le rapport du très européiste CEP (Centers for Europeeans Policy) admet que le seul pays ayant vraiment bénéficié de la construction européenne est l’Allemagne, profitant de l’Euro fort pour anéantir l'industrie de ses concurrents en utilisant les ressources de son Est.

La France a elle payé le prix fort la trahison de ses élites (trois mille milliards d’Euro, soit dix-huit mille milliards - 18 000 000 000 - de Francs entre 1999 et 2017) ; son PIB par habitant décroche. Et cela continue depuis 2017.

La zone dite Euro, dans son ensemble, a même perdu sa parité de PIB avec les Etats-Unis durant cette période, eux mêmes en perte de vitesse.Tous perdants, dans ce mondialisme débridé.
8. Est-ce seulement et toujours de la faute de l'Union Européenne ?
Non.
Ce que Michel Onfray appelle le système maastrichtien français aggrave la situation plus que les autres pays, entre autre, par :
- La sur-transposition dans le droit français des directives européennes
- Un système social dévoyé qui ruine les finances du pays
- Un acharnement législatif et réglementaire bien de chez nous, supplantant le système administratif efficace et équitable dont nous disposions …
- La soumission et l’aveuglement d’une classe dirigeante qui pense que brader la souveraineté de son peuple est une garantie de haute moralité
- L’abandon de fait d'autres souverainetés, comme celle numérique, faute d'acteurs majeurs Français ou européens que l’UE obnubilée par la concurrence interne n'a pas su ou voulu encourager.
La macronie, le centre droit, la gauche, les écologiques et l'extrême gauche se satisfont, chacun pour des raisons et des agenda différents de l’UE.
Tous souhaitent la dilution de la France et l'UE est l’outil parfait pour y parvenir.
La coopération des peuples, pas l'autoritarisme de la technostructure.
Nous en sommes convaincus : un avenir apaisé et prospère passe par les peuples et les nations et non par des structures autoritaires mondialistes non élues et déconnectées.
Pour stopper ce cycle infernal il faut :
- S'informer sur le réel et ne pas se laisser impressionner par les injonctions morales de la propagande institutionnelle et médiatique,
- Soutenir tous les acteurs politiques critiques de l’UE, qu'ils veulent en sortir maintenant ou bien établir un rapport de force réel,
- Ne pas croire ceux qui disent pouvoir ajuster le cadre de l’UE ; il a été conçu pour ne pas pouvoir évoluer,
- Suivre l'exemple de pays comme le Danemark (Gauche), la Hongrie (Droite) ou l'Allemagne (Centre) qui n’hésitent pas à faire fi de certaines directives lorsque leurs intérêts sont en jeu,
- Revenir à la suprématie des lois nationales sur les directives européennes,
- Encourager les mobilisations populaires contre les restrictions de liberté ; l’abandon des ZFE dans les villes françaises montre que ces idéologues peuvent être arrêtés.
Pour tout cela, nous vous invitons à participer et à soutenir les actions de Votre France, le parti politique spécifiquement dédié aux Français établis au Québec qui s’est donné pour objectif de soutenir le camp national dans les prochaines années.
En commençant par les élections consulaires de 2026, ici au Québec et ailleurs dans d'autres circonscriptions du monde. Patriotiquement vôtre,
Votre France Québec