Lettre aux Français du Québec : Sortir du gouffre et renouer avec la prospérité
- votrefrancequebec
- 19 août
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Dernière mise à jour : 28 août

(Version web de la lettre envoyée aux Français enregistrés au consulat de Montréal - Aout 2025)
Cher compatriote,
En juin dernier, Votre France, le regroupement des français patriotes établis au Québec et dans d’autres parties du monde, vous exposait ses positions sur les questions de souveraineté.
Force est de reconnaître que le Réel récent, soit l’accord commercial entre l’Union Européenne et les États-Unis valide nos positions et surtout va affaiblir encore plus la compétitivité de notre industrie, la rendre encore plus dépendante des États-Unis et augmenter encore plus la facture énergétique des Français.
Même les plus européens finissent par le reconnaître : L’Union Européenne et nos dirigeants ne peuvent et ne veulent pas défendre les intérêts de la France. Aujourd'hui, nous vous partageons la position économique de bon sens que Votre France soutient.
Une version détaillée de cette analyse figure dans les publications de Votre France
Une économie Française moderne
Durant la première décennie de la Ve République, le Général De Gaulle s’est évertué à redonner à la France sa grandeur perdue en 1940. En s’appuyant sur une vision long terme du devenir de la France, et de la place qu’il estimait qu’elle devait avoir dans le monde, il a construit et assuré pour celle-ci les fondements de son indépendance.
Depuis quelques décennies la rationalité économique et industrielle a été progressivement mise de côté précipitant ainsi le déclin global de la France.
Et pourtant… la France bénéficie de nombreux atouts, notamment son énergie, facteur de croissance.
Les progrès dans l’automatisation et la robotique des 30 dernières années ont permis des gains de productivité importants et une baisse remarquable du coût de main-d’œuvre dans les prix de revient industriels.
Dans la plupart des industries c’est maintenant le coût de l’énergie qui est le principal poste de dépenses du coût de fabrication.
La France est leader d’une énergie bon marché. L’énergie nucléaire produite sur notre sol par EDF revient à environ 55 € le MégaWh, investissement compris. Un prix attrayant pour les industries françaises et pour les industries étrangères qui souhaitent s’établir en France. C’est un atout majeur permettant la réindustrialisation.
Il a été malheureusement volontairement saboté par les idéologues pro-européens et pseudo-écologiques.
En effet, à travers la mutualisation européenne du coût de l’énergie, le MWh nous est revendu sauf contrat exceptionnel autour de 175 € le MWh ce qui grève tout le tissu industriel français d’un coût de l’énergie exorbitant fragilisant lourdement les TPE et PME.
C’est un des axes principaux de l’accélération de la destruction de la France.
Cette contrainte est délibérément choisie par le gouvernement actuel qui ne veut pas, pour des raisons idéologiques, sortir de cet accord comme l’ont déjà fait l’Espagne et le Portugal.
Ici aussi, l’allégeance à l'Union Européenne a justifié pour la macronie et la gauche l'abandon des intérêts de la France.
L’indépendance industrielle et l’État stratège : les conditions de la puissance
Malgré le discours ambiant qui répète ad nauseam qu’on ne peut plus rien faire tout seul en tant que pays, que l’époque est aux grands ensembles et à la mondialisation, on observe pourtant le contraire : la mutualisation systématique et inconditionnelle fait perdre son indépendance, son autonomie et sa puissance.
Moins on est dépendant des autres, plus on est fort ; c’est vrai dans nos vies personnelles, c’est aussi vrai dans les relations internationales.
Faire partie d’un ensemble de pays sur des projets spécifiques où l’intérêt commun des intéressés est évident et peut être justifié, mais pas sur des secteurs économiques clés qui sont indispensables à notre sécurité, notre fonctionnement et à notre autonomie en tant que nation.
L’État doit être protectionniste dans les domaines stratégiques, ce sont ceux de l’énergie, de la défense et du transport. On peut y ajouter aujourd’hui puisqu’ils sont menacés, celui de la sécurité alimentaire, de l’agriculture et de l’éducation.
Il s’agit de protéger ces secteurs sensibles, c'est-à-dire interdire les ventes d’entreprises aux puissances étrangères. Avec la mondialisation, c’est tout le contraire qui s’est passé, le constat actuel fait état de la vente successive d’entreprises stratégiques performantes.
La souveraineté nationale de la France est battue en brèche depuis 15 ans par les gouvernements successifs et par des trahisons de nos supposées élites.
La liste est longue de ces entreprises sensibles françaises passées principalement sous pavillon américain, aidées par les gouvernements successifs au nom du mondialisme non régulé (130 Milliards d’Euros ces dix dernières années) : Exxelia, HGH, Vencorex, Latécoère, l’avion du futur Scaf, Technip, OMMIC, Manurhin.
Et bien sûr la division énergie Alstom en 2014, rachetée deux fois le prix en 2024 mais avec une dépendance au logiciel de maintenance américain pour les turbines Arabelle.
Olivier Marleix devait d’ailleurs sortir un livre sur ce scandale d'État cet automne ; sa mort inattendue l’en empêchera.
Il dénonçait, entre autres, le montant astronomique des commissions et honoraires payés par l’État, autour de 600 millions d’euros et la place centrale du chef de l'État dans cette affaire.
Nous lui rendons ici un respectueux hommage.

La concentration sectorielle : vecteur d’augmentation des prix et d’appauvrissement.
La mainmise de quelques gros joueurs sur un secteur donné induit sur le marché des tarifs uniformes et une augmentation des prix par entente tacite.
On l’a vu ces dernières années l’épidémie de COVID et le conflit en Ukraine - entre autres- ont accéléré la concentration économique sectorielle s’accompagnant d’une augmentation de 30 à 40% du prix des biens de consommation et d’équipement des ménages.
Par exemple, le prix du baril de pétrole est revenu à la normale six mois après le début du conflit, en septembre 2022, rien ne justifiait ces augmentations drastiques de prix.
Il se négocie actuellement autour de 70 $, en tendance baissière depuis septembre 2022.
Cette concentration a entraîné les ménages dans une spirale d’appauvrissement. C’est aussi une stratégie pour éliminer la concurrence en entraînant la disparition des artisans, des agriculteurs et de ceux qui veulent simplement vendre honnêtement le fruit de leur travail.
Alors que la France est au bord du précipice budgétaire, que la dette explose, que le peu de souveraineté qui lui reste est à risque d’être bradé, le gouvernement Macron et la gauche ne savent penser qu’une chose : faire payer et s'acharner sur le peuple français, coûte que coûte…

Politique budgétaire et notre boulet, la dette
Selon l'Insee, la dette publique de la France s'élevait à 3 300 milliards d'euros à la fin de 2024, ce qui représente 114% du produit intérieur brut (PIB).
C’est la 3ème plus grosse dette publique d’Europe par habitant. Après le bond de 600 milliards d’euros en 2020 du COVID et son "quoiqu’il en coûte", la dette augmente annuellement d’environ 150 milliards d’euros par an.
Quand le gouvernement parle de relancer l’économie, c’est pour endetter davantage les Français.
Pour lui, la relance économique se fait principalement en augmentant la dépense publique qui par un effet pervers, l’industrialisation du pays ne représentant plus qu’environ 11 % du PIB (contre 21 % en 2000), profite essentiellement aux entreprises étrangères et ne pousse pas à la demande globale d’investissements des entreprises françaises.
La prochaine loi de programmation des finances publiques doit assurer la soutenabilité de la dette qui s’est accrue de 1000 milliards d’euros au cours des 5 dernières années. Une telle demande pour des finances publiques impliquerait naturellement la mise en place d’un secteur industriel à la croissance enracinée et aussi la maîtrise de la dépense publique. Le gouvernement devrait concentrer tous ses efforts dans ces deux domaines.
Il n’en fera rien..
La balance commerciale est plombée par le renchérissement du coût de l’énergie et les choix des gouvernants des dernières années de ne pas sortir du système de mutualisation européen (prix spot).
Le compromis actuel du gouvernement est de trouver 40 milliards d’économies pour 2025. Elles sont évidentes et sont partout mais pas dans la ligne politique du gouvernement.
A titre d’exemple on peut citer la réduction des comités, agences et organismes inutiles, la réduction du recours aux cabinets de conseil étrangers, la diminution de l’immigration de masse qui coûte au minimum 20 milliards par année à la France, l’arrêt de l’installation des éoliennes, énergie renouvelable polluante sur le long terme...

Les solutions de relance économique existent dans tous les domaines
Une politique volontariste de réindustrialisation bénéficie de tous les avantages. Par sa création de valeur elle permet un desserrement de l’étau de la dette, redonne du travail donc du pouvoir d’achat, rétabli une saine concurrence, favorise la croissance économique et celle du PIB, encourage l’innovation, avec des incitatifs adaptés peut revitaliser les régions, renforce la sécurité d’approvisionnement et la confiance envers l’avenir du pays.
Oui, nous pouvons redresser la France ! L’Italie et l’Argentine l’ont fait en deux ans environ. La spirale de dépôts de bilan et de faillites dans laquelle nous a entraîné le mondialisme et les gouvernements des 30 dernières années n’est pas une fatalité. En économie, avec une volonté politique affirmée rien n'est irréversible.
Nous l’avons vu, la pierre angulaire de la reconstruction de la France sur le moyen terme, passe par la sortie du système européen de mutualisation du coût de l’énergie pour retrouver un coût de l’énergie bon marché, incitatif principal à l’installation d’industries sur un territoire.
La sortie du déclassement industriel doit s’accompagner d’un ensemble de mesures structurelles cohérentes, entre autres :
- Réduire les dépenses publiques comme par exemple en fermant les différents comités, commissions, conseils et autres cabinets se révélant après analyse inutiles, en mettant fin aux subventions des ONG ne travaillant pas au bien-être des Français, en réduisant le nombre de hauts fonctionnaires , en arrêtant l’AME, en réservant les prestations sociales non contributives aux Français, en revoyant la pertinence de toutes les politiques sociales, etc.
- Soutenir vraiment les entreprises en réorientant la politique budgétaire afin de stimuler l'économie, investir dans les secteurs stratégiques ou de pointe, privilégier les entreprises nationales pour une partie des commandes publiques. Relancer la compétitivité en accélérant la baisse des impôts de production, en réduisant les charges sociales et en déployant des mesures incitatives à l’investissement.
- Appui réel aux ménages: Réduire les impôts et la fiscalité leur permettant de retrouver du pouvoir d’achat. Les aides (chèques) ne font qu’augmenter l’assistanat et rendre les ménages dépendants. Revaloriser le travail en lui redonnant une différence substantielle par rapport à l'assistanat. Adopter une politique familiale et nataliste ambitieuse pour assurer le renouvellement démographique des familles françaises.
- Redonner ses lettres de noblesse aux métiers de l’énergie : Laissons tomber des éoliennes nuisibles et les panneaux solaires inefficaces, toutes deux énergies dites renouvelables mais sources de pollution majeures qui annulent leurs effets positifs. Reconcentrons-nous plutot sur les métiers que nous connaissons bien, ceux de l’hydroélectricité, de la géothermie, de la biomasse et la filière nucléaire sur laquelle nous sommes leader. L’arrêt immédiat de l’installation des éoliennes et des fermes de panneaux solaires inefficaces c’est une économie de plus de 10 milliards € par année baissant d’autant les importations.
- Valoriser l’espace maritime Français : notre territoire maritime est le deuxième au monde en superficie, les ressources halieutiques mais aussi minérales et énergétiques y sont considérables et feront émerger de nouveaux métiers.
- Une immigration de production et non de peuplement : Réduire l’immigration aux emplois recherchés, c’est une économie autour de 20 milliards d’euros par année. Réserver la solidarité et les prestations sociales aux français en supprimant les prestations sociales profitant aux étrangers en situation irrégulière. La France est le seul pays au monde à financer sur son sol des immigrants illégaux.
Qu'en pensent les français ?
- Arrêter de se soumettre servillement à l’Union Européenne en reprenant le contrôle de nos attributs de souveraineté abandonnés. Établir un rapport de force féroce, pratiquer la politique de la chaise vide et en sortir s'il le faut.
Votre France, au service du camp national
Au Québec et ailleurs dans le monde, des français établis hors de France se mobilisent pour dire aux forces du camp national : Unissez vous pour gagner.
Regardez dans quel état ils ont mis la France.
Nous n'avons plus le luxe de mésentente entre patriotes pour renverser le destin.
Le mouvement 'Votre France' travaille à rendre cette union possible, soutenez-nous ou rejoignez-nous pour participer au retour du bon sens, pour retrouver votre pays, pour retrouver votre France.
Patriotiquement vôtre,
Le bureau Votre France
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